Pathologies de croissance de l’enfant

Ostéochondrose de la symphyse pubienne

Il s’agit là d’une atteinte sous forme de pubalgie dans un contexte sportif (football++).

Sur la symphyse pubienne s’insère les muscles long et court adducteur et le gracile dont l’adduction forcée peut provoquer une lésion, une rupture tendineuse ou une avulsion.

La palpation réveille la douleur vécue.

L’examen de référence est la radio de face qui doit tenir compte des variations d’ossifications à cet âge ; on peut retrouver un retard ou une fragmentation du noyau d’ossification secondaire, un élargissement de l’interligne pubien, les bords du pubis sont grignotés de manière unilatérale avec présence de géodes.
L’échographie permet d’éliminer les diagnostics différentiels.
L’IRM permet en outre avant que la lésion radiographique ne soit évidente de faire un diagnostic en cas d’avulsion de même que d’autres lésions pouvant y être associées comme une hernie inguinale non palpable.

L’étude du morphotype de l’enfant révèle des désaxations ou facteurs de risques (genu valgum ou varum, dysplasie patellaire, luxation congénitale, inégalité de longueur, pied plat valgus ou varus..).

Le Dépistage et la Prévention s’effectue par le Podologue qui pourra identifier également l’ensemble des désaxassions et troubles de la morphogénèse rajoutant, cumulant des contraintes sur l’os, les articulations et sur l’ensemble de l’Appareil Locomoteur et par conséquent l’identifier et traiter le ou les facteurs causatifs.

Les antalgiques ne traitent pas la cause et doivent être limités dans le temps.

Le repos et l’arrêt du sport  sont indiqués  ainsi qu’un traitement par Semelles Orthopédiques délivrées par le Podologue pour réduire les symptômes et traiter les problèmes de fonds sur le long terme.

Il convient donc de prendre contact avec votre médecin traitant et avec votre Podologue qui transmettra un compte rendu d’analyse détaillé de l’Appareil locomoteur nécessaire pour la croissance, la vie sportive et professionnelle de votre enfant.

L’évolution est généralement favorable avec un traitement conservateur et l’on observe dans les formes non compliquées un repos sportif de 3 mois.

La reprise se fera sous l’autorité du médecin traitant.

N’attendez pas l’aggravation des symptômes !