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Podologie enfants

Pathologies de croissance

Reconnaître les pathologies de croissance

Pathologies enfant / Pathologies de croissance

L’hypersollicitation sportive peut entraîner chez l’enfant des lésions spécifiques de l’appareil locomoteur ; ceci d’autant plus que les enfants s’orientent de plus en plus tôt vers un sport déterminé mettant ainsi en contrainte un même groupe ostéo-articulaire. La croissance se fait à partir de zones osseuses spécifiques (cartilages de croissance) qui sont des points de fragilité. Soumis aux tractions répétées des tendons qui s’attachent à proximité, ils peuvent être le siège de lésions spécifiques.

Ces lésions sont de 2 types :

Aiguës :

  • Arrachement  musculaire de son point de fixation sur l’os (apophyse) lors d’une traction brutale.
  • La douleur est vive imposant l’arrêt du jeu.
  • Le diagnostic est clinique mais aussi radiologique afin de déterminer le traitement: repos (avec ou sans immobilisation), Semelles Orthopédiques délivré par un Podologue, kinésithérapie, ou chirurgical dans de rare cas.

Chroniques :

  • Microtraumatismes par tractions répétées.
  • Toutes les localisations (coude du jeune tennisman par exemple) mais sont surtout retrouvées au membre inférieur chez le footballeur.
  • Chaque localisation porte le nom propre de celui qui les a décrites, il en existe une trentaine qui portent aussi le nom d’ostéochondrite juvénile ou épyphysite de croissance.

Exemple pour les pathologies les plus fréquentes :

Les douleurs sont d’abord d’effort mais permettent la poursuite du jeu et ne gènent pas dans la vie courante, puis deviennent de plus en plus présentes.

Le diagnostic est avant tout clinique, la radiologie permettant de voir le stade de la maladie. L’évolution de ces pathologies est souvent longue (1 mois à 1 an) et nécessite une surveillance régulière par le médecin du sport et par le Podologue (tous les 6 mois).

La conduite à tenir vis-à-vis du traitement et de la durée du repos sportif obligatoire partiel ou total diffère selon : la maturité osseuse, la sévérité de l’atteinte, la localisation mais aussi du risque de complications ou de séquelles. Il n’existe aucun traitement stéréotypé car il doit prendre en compte le contexte technologique du sport pratiqué (terrain, niveau, chaussure) et le contexte personnel (statique, âge, rétraction musculaire, etc…), mais dans tous les cas le repos fait partie intégrante du traitement.

Une fois de plus on insistera sur le rôle préventif des étirements, et la nécessité d’être à l’écoute des plaintes du jeune sportif. Il est à noter chez l’enfant la solidité des tendons et des ligaments (plus solides que les cartilages de croissance) expliquant la rareté des tendinites vraies et des entorses au détriment de ces pathologies du cartilage de croissance.

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Les hormones sexuelles (testostérone, œstrogènes) agissent en synergie avec l’hormone de croissance au moment de la puberté. Elles augmentent la production de GH et donc celle d’IGF1. Elles déclenchent ainsi le pic de croissance et accroissent la vitesse de maturation des cartilages de croissance, puis leur ossification. C’est pourquoi, en cas de puberté précoce, la soudure prématurée des cartilages de croissance entraîne un risque de petite taille définitive .

Schéma croissance

© Inserm / Frédérique Koulikoff

Les hormones thyroïdiennes (produites par la thyroïde, glande située au niveau du cou) jouent également un rôle important dans la croissance. Leur absence entraîne en effet des troubles importants : retard statural sévère, déficit intellectuel… Le dépistage néonatal systématique de l’hypothyroïdie congénitale est aujourd’hui pratiqué. Il permet la mise en œuvre très précoce d’un traitement qui permet lui-même le développement normal des enfants souffrant d’un tel déficit hormonal.

D’autres hormones encore influencent la croissance, comme l’insuline ou la leptine. Mais, pour cette dernière, les mécanismes d’action sous-jacents ne sont pas clairement identifiés.

Le métabolisme phosphocalcique (taux de calcium et phosphate dans l’organisme), et donc les hormones qui le régulent (Vitamine D, parathormone), jouent eux aussi un rôle dans la croissance puisqu’ils sont indispensables à une bonne physiologie osseuse.

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N’attendez pas qu’il soit trop tard !

La consultation et les traitements orthopédiques de l’enfant sont pris en charge par l’Assurance maladie deux fois par an en raison de la croissance. Elle est complétée par les forfaits des mutuelles en fonction des garanties du contrat. Notre cabinet vous accompagne dans toutes vos démarches.

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2021-04-02T11:16:12+02:00