Traitements de la Spondylarthrite
Les traitements pour soigner la spondylarthrite sont nombreux.
Ils vont avoir deux objectifs :
- d’une part, ils doivent combattre la douleur et l’inflammation
- d’autre part, ils doivent éviter la survenue des complications éventuelles.
On peut donc distinguer dans le premier cas, les médicaments dits symptomatiques. C’est à dire ceux qui agissent sur les manifestations de la maladie, et les médicaments dits de fond, qui eux combattent la maladie elle-même.
Les traitements symptomatiques comprennent :
- les antalgiques
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.)
- les corticoïdes (cortisone)
Les traitements de fond se caractérisent par le fait qu’ils n’agissent pas immédiatement (contrairement aux traitements symptomatiques), sur l’inflammation et la douleur. Plusieurs semaines sont en général nécessaire avant de pouvoir juger de leur efficacité. Il est donc important de ne pas les arrêter prématurément. On les emploie dans la spondylarthrite, lorsque les traitements symptomatiques (AINS et infiltrations locales), correctement prescrits ne sont pas assez efficaces. À long terme, on espère aussi qu’ils sont capables de modifier le cours évolutif de la maladie.
Il s’agit des médicaments suivants :
- le méthotrexate
- la sulfasalazine
Aujourd’hui, une nouvelle génération de traitement de fond est arrivée, avec l’avènement des biothérapies. C’est en particulier les anti-TNF alpha qui ont une plus grande rapidité d’action que les traitements de fond « classiques ».Mais le traitement de la spondylarthrite ne se résume pas à prendre des médicaments. Les traitements non médicamenteux sont tout aussi importants.
Ainsi, la rééducation va chercher à prévenir l’installation d’une raideur, en les faisant bouger correctement et en les mettant au repos dans de bonnes conditions. De même des appareillages tels que des corsets, orthèses, orthèses plantaires (semelles orthopédiques) vont rendre service dans certains cas. Des gestes locaux sont également possibles, comme les infiltrations de corticoïdes. Enfin, la chirurgie peut s’avérer utile dans certains cas.
L’information sur votre maladie est également un point qu’il ne faut pas négliger. Elle peut être délivrée par votre médecin rhumatologue, ainsi qu’au cours de séances collectives où un enseignement sur toutes les facettes de la spondylarthrite ankylosante est délivré par plusieurs spécialistes (rhumatologues, kinésithérapeutes, podologues, infirmières, psychologues, etc.) Grâce à cette information, vous serez à même de participer activement à la gestion de votre spondylarthrite.